Je m’appuie ici sur des entretiens avec des personnes condamnées à des peines de probation, donc à l’extérieur de la prison (sursis probatoire, travail d’intérêt général, bracelet électronique etc.) (Voir https://philoplebe.fr/eprouver-le-sens-de-la-peine-experiences-de-vies-condamnees/).
Il s’agit d’expliciter comment dans ces peines en milieu dit « ouvert », les gens sont moins prisonniers de l’espace que du temps. Qu’ils n’aient pas assez de temps parce qu’il faut respecter des horaires. Ou qu’ils en aient « trop », en quelque sorte, avec l’impression qu’ils ne pourront jamais en finir…
Conférence aux Rencontres philosophiques d’Uriage, Prisonniers du temps ?, 9 octobre 2021