Le matériel de protection et les armes à disposition des forces de l’ordre et des personnels de sécurité depuis trente ans. En 2008, il avait été question de doter les surveillants pénitentiaires du pistolet à impulsion électrique Taser. Cette recherche repose sur des entretiens avec les formateurs en tir de l’Ecole Nationale d’Admistration pénitentiaire, ainsi qu’avec des surveillants expérimentés.
Il s’agissait de faire apparaître les questions et problèmes que l’introduction de cette arme singulière posent aux pratiques pénitentiaires. Quel est le cadre légal et technique pertinent pour l’utilisation des armes dites « à létalité réduite » ? N’entraînent-t-elles pas des risques d’intensification de la violence carcérale alors qu’elles sont censées la réduire ? Comment s’articulent-elles avec les savoir-faire et l’identité professionnelle des surveillants pénitentiaires ?